Du travail
avant tout
Le travail occupe une place centrale dans l’histoire des migrations. L’immigration de travail se développe surtout au 20e siècle. Durant les périodes de plein-emploi, des ouvrier·ères originaires de différents pays (Pologne, Portugal, Turquie, Maroc, Algérie) viennent pallier le manque de main-d’œuvre dans l’agriculture, l’industrie, la construction. Ils sont généralement affectés aux tâches les plus ingrates et les moins rémunérées.
Malgré des conditions souvent peu favorables, des réussites socio-économiques existent. Cependant, pour les immigré·es et leurs enfants, l’ascension sociale reste difficile. À la différence des non immigrés, ces personnes rencontrent des difficultés sur le marché du travail et leur taux de chômage est généralement plus important, atteignant parfois le double.
Image de fond : travailleurs polonais à Rosières –
J. Kopec