La vie
quotidienne
La présence des immigré·es influence la vie des territoires, dans les quartiers populaires, dans les commerces et aussi par l’implantation de nouveaux lieux de cultes.
• Se loger : une préoccupation principale
Dans les premiers temps de la migration, les conditions de logement sont précaires et parfois même insalubres.
Dans les années 1950 et 1960, des ouvriers immigrés vivent dans des baraques de chantier ou des cabanes, des quasi bidonvilles comme à Saint-Pierre-des-Corps ou à Larçay.
Certains sont logés dans des hébergements spécifiques comme les foyers Sonacotra.
Le regroupement familial signale la fin des habitats précaires que beaucoup avaient acceptés jusque-là.
Des vieux quartiers aux nouvelles cités.
Les familles trouvent d’abord à se loger dans des appartements souvent peu chers et insalubres des vieux quartiers des centre-ville. Dans les années 1970, leur habitat s’améliore avec l’accès au logement HLM, mais aussi à des pavillons dans des communes périurbaines.
Les quartiers d’habitat social où sont logées de nombreuses familles immigrées ont souvent mauvaise réputation et sont parfois ségrégués.
Pourtant, ces familles sont attachées à leur quartier, où elles contribuent à animer l’espace public en investissant les associations, en fréquentant les commerces et en se dotant de lieux de culte. Ces quartiers jouent un rôle important de sociabilité.
Image de fond : Baraquements portugais,
« Les Brosses » – Larçay,
R. Collet