• Vivre sa religion : les lieux de culte
Les croyances, les religions accompagnent les personnes dans la migration. Certaines, relevant du christianisme, rejoignent un socle religieux déjà présent, tandis que d’autres comme l’islam ou le bouddhisme, introduites plus récemment, peinent parfois à trouver une place légitime dans le paysage religieux régional.
Les pratiques collectives se perpétuent grâce au milieu associatif et des lieux de culte spécifiques sont implantés dans la plupart des villes où vivent les familles immigrées et leurs enfants.
C’est le cas par exemple pour les chrétiens qui ont édifié des églises russes et ukrainiennes de rite orthodoxe au cours des années 1920, ou des temples évangéliques rassemblant des immigré.e.s d’Afrique subsaharienne.
Les réfugié·e·s d’Asie du Sud Est, arrivé.e.s à partir de 1975, ont pour leur part soutenu la création d’une pagode bouddhique comme c’est le cas à Orléans.
Enfin, pour les populations musulmanes du Maghreb et d’Afrique subsaharienne, la mosquée remplace désormais le lieu de prière qui avait été, dans les années 1970-80, rapidement aménagé dans un appartement
Les associations à but cultuel jouent un rôle important au moment du décès, aidant les familles à organiser l’inhumation du défunt dans le pays d’origine ou travaillant localement à la mise en œuvre d’espaces religieux dans les cimetières municipaux, comme c’est le cas pour les « carrés musulmans ».
Image de fond : Cérémonie à la pagode laotienne Orléans –
N. Tilhou